D’après certains experts en art, Jeff Koons est une icône et non une œuvre muséale. En effet, ses œuvres s’affichent sur la couverture de nombreuses revues. Ce plasticien américain soulève trop souvent la controverse à cause de ses œuvres kitsch. Ami des milliardaires, il est l’un des artistes les plus cotés au monde.
Quelques faits marquants
L’histoire de Jeff Koons a commencé à faire sensation dès le début des années 1990. Il était en couple avec Cicciolina qui était une ancienne actrice de films X et devenue une femme politique italienne plus tard. Avec elle, il réalisait des œuvres d’art à caractère pornographique sur lesquelles ils se mettent en scène en adoptant des positions parfois explicites. Après être mariés en 1991, ils ont divorcé en 1994.
En 2008, l’exposition de ses œuvres pop avec des connotations sexuelles a eu lieu à Versailles dans les appartements et dans les jardins du Palais. Les défenseurs de l’histoire de France ont pris cela comme une provocation. Une manifestation s’est tenue devant le château. Le prince Charles-Emmanuel (Bourbon-Parme) a demandé à interdire cette exposition. Au final, l’exposition connaît un énorme succès.
Les grandes œuvres de Jeff Koons
En 2016, le projet de sculpture de Jeff Koons consistait à représenter une main tenant des tulipes de différentes couleurs de 10 m de haut pour une trentaine de tonnes. Son intention était de rendre hommage aux victimes des attentats à la ville de Paris en 2015.
Au début, il voulait l’installer face à la Tour Eiffel qui est un endroit très apprécié des touristes. Dû au coût de la réalisation de l’œuvre ainsi que de son intérêt artistique sans oublier la personnalité de l’artiste, plusieurs personnes ont contesté cet emplacement.
Finalement, la sculpture a trouvé sa place près du Petit Palais après quelques mois de tension. Pour un artiste qui est encore en vie, il est un record lorsqu’il a réussi à vendre le Rabbit (lapin gonflable) à 91 millions de dollars à New york.
Souvent accusé de plagiat
Plus d’une fois, Jeff Koons a été accusé de plagiat et de prendre inspiration sur les œuvres d’autres artistes. Pour se défendre, il parle de l’art de l’appropriation. En 1992, il a été condamné aux Etats-Unis à cause de sa sculpture String of Puppies recopiant le cliché d’un photographe et parce qu’il a représenté Odie qui figure parmi les personnages de la série Garfield (Wild Boy and Puppy). Et ce n’est pas fini !
Les internautes ukrainiens lui ont accusé de plagier une figurine d’une sculptrice ukrainienne avec une sculpture gonflable à New York. Il a été également condamné pour avoir reproduit le cochon d’une marque de vêtements féminins Naf-Naf et copié le cliché d’un photographe français exposant deux enfants nus.